Est-il possible de travailler lorsqu’on a une discopathie dégénérative ?

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Peut-on travailler avec une discopathie dégénérative ?

Est-il possible de travailler lorsqu’on a une discopathie dégénérative ?

Notre alimentation et notre mode de vie sont généralement à la base de la plupart des maladies dont nous souffrons. Parlant de mode de vie, notre manière de nous asseoir surtout au travail peut engendrer des douleurs dorsales qui entrainent souvent l’usure des disques intervertébraux. En médecine, on parle de discopathie dégénérative. Assez difficile à supporter, cette maladie impacte tous les domaines de la vie, notamment le travail. Dans cet article, notre préoccupation est de savoir si l’on peut travailler avec ce mal.

Discopathie dégénérative : qu’est-ce que c’est ?

La discopathie dégénérative est une pathologie due à la détérioration des disques intervertébraux, c’est-à-dire les différents disques situés entre deux vertèbres de la colonne vertébrale. Ce sont des disques qui jouent ensemble un rôle d’amortisseur. Leur détérioration engendre donc une déshydratation et la réduction de leur souplesse. Moins souples, ils ne jouent plus leur rôle d’amortisseur d’où la discopathie dégénérative.

Encore appelée discopathie lombaire, la discopathie dégénérative peut se déclencher après la dégradation d’un ou de plusieurs disques à la fois. De façon générale, ce sont les disques situés dans les vertèbres L5 et S1 qui en sont à l’origine.

Quels sont les signes asymptomatiques et les causes de cette pathologie ?

Quels sont les signes asymptomatiques et les causes de cette pathologie ?

Plusieurs signes montrent qu’une personne souffre de discopathie dégénérative. La maladie se manifeste par des douleurs dans le dos, une raideur, des fourmillements et un manque de sensibilité. À la longue, cette pathologie favorise le développement d’une arthrose au niveau local.

Un vieillissement naturel ou un antécédent génétique peuvent être à l’origine d’une discopathie dégénérative. Mais le mal peut être prématuré et on peut en être victime en cas de :

  • Surpoids ;
  • Micro-traumatismes ;
  • Traumatismes ;
  • Port de lourdes charges ;
  • Longues heures de travail en position assise ;
  • Travail avec vibrations ;
  • Manque d’activité sportive…

Pour détecter ce mal, un diagnostic se fait grâce à un examen clinique. Ce dernier est complété par une radiographie lombaire ou encore une IRM pour mieux en cerner l’origine.

En quoi la discopathie dégénérative affecte-t-elle le travail ?

Avec ses différents symptômes, il est évident que la discopathie dégénérative affecte le quotidien de celui qui en souffre. Les raideurs, les fourmillements, les douleurs dorsales et même le manque de sensibilité ne permettent pas de travailler convenablement. L’exercice des fonctions se complique encore lorsque l’intéressé effectue un travail où il reste assis de longues heures. Il sera souvent de mauvaise humeur et va tout le temps se plaindre.

En outre, le rendement au travail d’une personne atteinte de cette maladie s’affaiblit, car il aura du mal à se concentrer. Mais, il est possible de travailler pendant la durée du traitement et en adoptant une mode de vie saine. L’idéal serait de commencer un traitement adéquat le plus vite possible pour soulager le mal.

Comment traiter une discopathie dégénérative ?

La discopathie dégénérative affecte beaucoup de personnes. En Europe, plus de 70 millions de personnes sont concernées. Il existe des solutions médicamenteuses, naturelles et thérapeutiques pour soulager ce mal. Il suffit donc de consulter un médecin et commencer par suivre le bon traitement.

En plus de la prise en charge, le patient aura à adopter des comportements adaptés, comme s’assoir convenablement et en redressant le buste. Il faut aussi pratiquer régulièrement le sport et privilégier des aliments alcalins (légumes, pommes de terre, eau alcaline…). Il serait également conseillé d’éviter de longues heures de travail, le port des charges lourdes et les aliments acidifiants.

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